Résumé : Après 1945, les constructeurs se lancent dans la motocyclette légère et utilitaire. En France, c'est la Mobylette de Motobécane qui prend son envol. De l'autre côté des Alpes, le scooter Vespa fait lui aussi une entrée remarquée dans toute l'Europe. Seule l'Angleterre résiste avec ses gros cubes de chez Triumph, BSA, Norton ou Vélocette. Les machines anglaises se vendent comme des petits pains aux USA, marché qui dicte alors sa loi aux constructeurs d'Outre-Manche. Au milieu des années soixante, le Japon commence lui aussi à produire des motos et à triompher en compétition. Honda devient très vite le leader, suivi de près par Yamaha et Kawasaki, Suzuki entrant en scène un peu plus tard. A la fin des années 60, les Japonais ont la main mise sur les juteux marchés américain et européen : leurs motos sont performantes, bien finies, abordables et surtout ludiques. Malgré la concurrence des motos italiennes de Ducati et de Moto-Guzz, ou des allemandes de BMW, les quatre grands Japonais sont toujours, cinquante ans plus tard, les leaders incontestables du monde de la moto.